Voile de pierre

EDWARDSON Åke

À Göteborg en SuĂšde, nous retrouvons le “fameux” commissaire Erik Winter (cf. Je voudrais que cela ne finisse jamais, NB novembre 2005). AppelĂ© Ă  l’aide par une ancienne “petite amie” dont le pĂšre a disparu mystĂ©rieusement en Écosse en allant sur les traces de son grand-pĂšre, Erik, aidĂ© par un collĂšgue anglais, se lance dans une enquĂȘte improbable. Dans les villages cĂŽtiers calĂ©doniens, il dĂ©couvre des ports dĂ©sertĂ©s, gardant les traces encombrantes (Ă©paves, chantiers navals abandonnĂ©s) de l’intense activitĂ© de pĂȘche et de contrebande de la seconde guerre mondiale. ParallĂšlement, une de ses collĂšgues, Aneta Djanali, burkinabĂ©, travaille sur un cas de violences conjugales.

 

Le lecteur s’intĂ©resse tant bien que mal Ă  ces deux enquĂȘtes, cherchant dĂ©sespĂ©rĂ©ment un lien qui n’existe pas. PlombĂ© par des dialogues sans intĂ©rĂȘt, des personnages peu travaillĂ©s et des intrigues sans solutions satisfaisantes, ce roman policier ne crĂ©e ni suspense, ni palpitations, seulement un ennui qui grandit au fur et Ă  mesure des pages comme les vagues grises et froides de la mer du Nord.