La Coquette de Shanghai

 Shanghai, 1940. Fille d’une comédienne d’opéra-comique, la très jeune Xiao Mingming devient, elle aussi, actrice et chanteuse. Elle est recrutée par un théâtre de Shanghai. Elle a du succès, se marie puis divorce. Naît alors une petite fille, Xiaoqiu, de père inconnu. Treize ans plus tard éclate la Révolution culturelle. Xiaoqiu apprend la couture, et à jouer des cymbales. Les cours sont suspendus, les étudiants sont envoyés à la campagne. Xiaoqiu se lie d’amitié avec l’un de ses camarades…   Ce roman empreint de poésie est certainement né d’une expérience personnelle. Romancière chinoise Anyi Wang, (A la recherche de Shanghai – NB février 2011) suit le fil de la vie de l’héroïne et met en relief la précarité des artistes, « génies malfaisants » dans ces années marquantes de l’histoire contemporaine de la Chine et les naissances hors conventions sociales. Avec une écriture vivante et subtile, elle fait écho à la Révolution culturelle et décrit les répercussions que cet événement a eues sur la vie quotidienne. Elle fait revivre avec brio le passé et montre que l’amour est bien fragile face aux difficultés économiques et sociales. (D.C. et F.L.)