La conjuration primitive

CHATTAM Maxime

Deux jeunes gendarmes, Alexis et Ludivine, travaillent sur plusieurs meurtres portant une Ă©trange signature: * e. Deux victimes, Ă©tranglĂ©es et violĂ©es, on subi de profondes morsures avec des morceaux de chair arrachĂ©es, et cinq autres dont un bĂ©bĂ© ont Ă©tĂ© poussĂ©es sous un train par un adolescent. Un criminologue est appelĂ© Ă  l’aide. D’autres cadavres, marquĂ©s de la mĂȘme façon, les entraĂźnent tous trois dans un « Lebensborn », institution oĂč les Nazis crĂ©aient la pure race aryenne, dans une fantastique mine de sel polonaise et jusqu’au Nord Canada. Maxime Chattam (Entropia, NB dĂ©cembre 2011) veut trouver dans la marque des tueurs le symbole du Mal, de la haine, de la rage, de l’incarnation de ce qu’il y a de pire chez les hommes. Il le traduit en des pages gore parfaitement rĂ©ussies. Le rythme, l’imagination, l’empathie pour les jeunes gendarmes concourent au succĂšs romanesque de l’intrigue. Toute la perversitĂ© du monde s’exprime dans la prĂ©cision scientifique et l’étude psychologique des scĂšnes d’horreur qui font plonger ce bon thriller, trĂšs sanglant, dans les abysses de l’ñme humaine.