La confrérie des chasseurs de livres

JERUSALMY Raphaël

Paris, 1462. Le poète François Villon croupit en prison en attendant d’être pendu. Survient l’évêque de Paris qui propose de le gracier ; en retour François doit se rapprocher d’un imprimeur allemand, afin de faciliter l’émission de textes interdits par le pape, mais qui peuvent servir le pouvoir du roi Louis XI. Le poète maudit est entraîné vers la Terre Sainte, à la rencontre d’hommes érudits et de bandits de toutes les nations. Après Sauver Mozart (NB juin 2012) Raphaël Jerusalmy déroule toute son érudition au service d’une fiction historique. Les ingrédients du genre sont parfaitement maîtrisés : les descriptions précises des lieux et des coutumes font le pendant aux aventures rocambolesques : pérégrinations, parchemins secrets, dangers surmontés, épreuves, et amours ! Le fond pourrait être une sorte d’ode à la paix et à l’oecuménisme par delà les époques. Religieux et laïcs se déchirent au nom du pouvoir, le mal ou la fourberie n’ont pas de frontières ; l’honnêteté non plus. Et puis il y a l’amour des livres et l’espoir que le savoir et la sagesse soient partagés par le plus grand nombre…