La claque

WIÉNER Magali

Comme tous les mercredis, Aglaé (9 ans) et son copain Achille se rendent au centre de loisirs. Le père du garçon oublie de venir les récupérer. Les deux gamins patientent puis décident de rentrer seuls sans prévenir personne. Le trajet à travers le bois de Vincennes est long, et il fait nuit lorsque Aglaé arrive chez elle. Affolé, son père perd son sang froid et lui flanque une énorme claque, la première de sa vie…

En quelques pages, l’auteure décrit des réactions familiales très plausibles face à l’inquiétude : baisers de la mère et claque du père. Écrite à la première personne, sans mièvrerie et avec réalisme cette histoire sensible sonne juste. L’analyse psychologique de l’héroïne envahie par la douleur et l’incompréhension, est excellente. Le père se sent coupable et saura trouver les mots qui apaiseront Aglaé. Un sujet qui concerne bon nombre d’enfants et les incite à la prudence ; un roman qui se lit d’une traite.