La belle maison

BARTELT Franz

À Cons-sur-Lombe, lieu mythique, le maire et la population ont dĂ©cidĂ© d’arracher Ă  la pauvretĂ© Mortimer et Constance, dits les Capouilles, vivant misĂ©rablement de petits boulots. Leur rĂ©insertion sociale se rĂ©alise par le transfert de leur masure dans La belle maison rĂ©novĂ©e aux frais de la commune et pourvue de tout le confort moderne. À cette occasion, les Consiens en liesse glissent dans des beuveries et ripailles rabelaisiennes auxquelles ils s’efforcent d’associer les Capouilles jusqu’au moment oĂč Constance s’échappe
  Cette pochade allie burlesque, humour et anticlĂ©ricalisme bon enfant. Elle vaut par son analyse subtile des comportements, bien sĂ»r du maire et de son Ă©pouse, mais surtout de ceux des Capouilles, par l’évocation du drame secret qui a entraĂźnĂ© leur dĂ©chĂ©ance. DĂ©jĂ  observĂ© dans Le bar des habitudes (NB novembre 2005), le trait est souvent forcĂ©, l’ensemble est bien enlevĂ©.