Kadicha

NAJJAR Alexandre

En pleine crise de la cinquantaine, Sami, banquier Ă  Beyrouth, dĂ©cide, sur un coup de tĂȘte, de quitter femme et mĂ©tier. En compagnie de son premier amour, une journaliste bouleversĂ©e par la rĂ©volution en Syrie, il part – avec un ami Ă©rudit qui lui sert de guide – visiter les hauts lieux de la Sainte VallĂ©e : la Kadicha.

 

Le livre, et c’est son principal dĂ©faut, ressemble davantage Ă  un guide touristique qu’Ă  un roman. Les personnages manquent singuliĂšrement d’épaisseur. Ils ne servent que de prĂ©texte pour raconter les Ă©vĂ©nements historiques et religieux qui, au fil des siĂšcles, ont forgĂ© la rĂ©putation de la vallĂ©e. Certaines de ces histoires ne manquent d’ailleurs pas de sel, mais sont, hĂ©las, desservies par un style trĂšs plat. Reste la rĂ©flexion sur la difficile existence des chrĂ©tiens d’Orient, la fragilitĂ© du Liban, et la rĂ©sonance avec l’actuelle crise du Moyen-Orient.