José

ANDRIEUX Richard

À neuf ans, José vit dans un univers totalement inaccessible aux autres ; un monde où il appelle son lit « voyage » et le banc de l’école, « courage ». Il ne parle qu’aux objets,confidents investis d’une charge affective, s’invente avec eux des histoires. Seul avec sa mère à qui il n’adresse jamais la parole, il évite ainsi les déconvenues et compense, par l’imaginaire, l’absence d’un père mort qu’il n’a jamais connu. Mais le coeur d’une mère s’use vite lorsque son petit garçon lui préfère un bougeoir comme interlocuteur.  Un très court récit. Le cas psychologique intrigue mais – « trop beau » – peut paraître fabriqué. Bienvenu ou mélodramatique, le dénouement satisfera t-il le lecteur ? L’émotion affleure de-ci de-là, du fait de l’écriture pudique et fluide aux mots tout simples.