Jean l’imposteur.

TEDESCO Jean-Olivier

Augustin, qui a le don de lire dans le regard des gens leurs intentions et leur passé, se voit confier par le Président de la République et l’archevêque de Paris la mission de retrouver un certain Ben Youssef qui, dans une interview télévisée, est apparu comme la réincarnation de saint Jean l’Évangéliste et a impressionné des millions de personnes au point de provoquer des « miracles ». Mais bientôt meurtres et crucifixions se succèdent à travers la France. Ben Youssef part pour New York, où Augustin le suit, pour découvrir s’il s’agit d’un nouveau prophète tentant de sauver le monde en désarmant les fanatismes religieux ou d’un imposteur très doué.

Ce pourrait être un thriller à facettes historico-fantastico-religieuses comme Le nom de la rose ou Da Vinci Code en ont lancé la mode. Mais le rythme est languissant, on se perd vite dans les rêves d’Augustin ou les faux Évangiles et le personnage d’Augustin est bien terne. Restent quelques pages assez drôles, telle la version américanisée des douze apôtres ou la conférence de presse où soixante journalistes assaillent de questions le représentant des disciples du Christ.