Je m’appelle Bérénice

LECLERC Stéphanie

Bérénice est une jeune fille introvertie que la routine rassure, à l’inverse de Ménine, son inséparable copine, qui préfère fantasmer la vie et prendre des risques. C’est la rentrée des classes, un nouvel élève du genre gothique, mystérieux et surtout très beau, alimente leurs conversations. Bérénice en tombe amoureuse, une violente dispute avec Ménine est l’électrochoc qui la décide à s’affranchir et tenir son amie à l’écart de sa vie. Au contact de Gustave, elle change de look, sort de sa bulle, prête à vivre des choses fortes et extraordinaires, jusqu’où ?

 

Ce récit d’apprentissage, dont l’héroïne est la narratrice, se complète de son journal. Alors que des tags anonymes fleurissent sur les murs, le lecteur assiste à l’éveil de la vie sentimentale d’une adolescente timorée avec son mal-être, sa soif d’absolu, ses premiers émois, ses attentes et désirs retenus, sa tentation de l’interdit. Orpheline de père, sa recherche de soi passe aussi par une quête identitaire indispensable pour se construire. L’intrigue est bien ficelée, le milieu adolescent bien vu, chamailleries comprises. La chute la ramène brutalement à la réalité, lui dessillant les yeux sur celui dont elle s’était forgée une image idéale.(E.-E.H. et A.-M.R.)