Relégué dans un bureau du “Bunker”, le redoutable siège des services secrets angolais, Jaime Bunda se morfond. Surnommé Popotin à cause d’un fessier énorme, il a été placé par un cousin, mais personne ne reconnaît ses mérites. Il est chargé d’enquêter sur le viol et l’assassinat d’une fille prise en stop dans une luxueuse voiture noire. Son expérience se limite à celle acquise par la lecture des romans policiers américains. Il possède un oeil curieux, un manque de complexes frisant la naïveté : il filera la voiture du mystérieux T., l’un des hommes les plus puissants du “Bunker”. Il découvrira un trafic de faux billets. On inculpera du viol un jeune chômeur…
Universitaire, l’auteur a participé à la lutte pour l’indépendance de son pays. De même que dans L’esprit des eaux (N.B. mai 2002), à travers un roman policier pastiche, un peu long, il dénonce les méfaits du régime marxiste et ceux de l’État libéral. Dans un style imagé, farfelu, plein d’humour, il décrit la société angolaise.