Inuksuk.

CORNAILLE Didier

ClĂ©ment est rattrapĂ© par son passĂ© lorsque sa fille dĂ©couvre Ă  l’occasion de recherches gĂ©nĂ©alogiques ses origines françaises. Alors, il raconte son enfance dans le Morvan, sa dĂ©sertion pendant la guerre d’AlgĂ©rie, sa participation Ă  mai 68 Ă  Paris et son dĂ©part pour MontrĂ©al comme une succession de fuites vers d’autres vies qui le conduiront vers le Grand Nord Canadien. Il devient pilote d’hydravion lors de la mise en chantier de grands barrages, puis pilote pour touristes au pays des Inuit, cuisinier au « CafĂ© de Paris » tenu par sa femme esquimaude, chasseur et pĂȘcheur. En quĂȘte d’une vie libre, surnommĂ© Inuksuk, “l’homme de pierre”, par ses amis Inuit, ClĂ©ment constate avoir trouvĂ© la sĂ©rĂ©nitĂ© auprĂšs d’eux.

 

L’histoire et la psychologie du hĂ©ros sont peu convaincantes. L’est davantage l’évocation du Grand Nord et du peuple Inuit dont l’auteur a partagĂ© la vie pendant trois mois, constatant avec quelle harmonie il concilie modernitĂ© et respect des traditions.