Happy Hand.

LAURANT Guillaume

& &

 

Guillaume Laurant (scĂ©nariste d’« AmĂ©lie Poulain ») relate l’enfance de Nafnaf nĂ© Ă  Rabat. Ses parents, brillants universitaires, lui offrent “comme premier jouet la langue française” qu’il utilise bientĂŽt en expert. De nombreux dĂ©tails comiques tournent en dĂ©rision cette Ă©ducation originale, tellement incomplĂšte. La famille, trop dĂ©mocrate, quitte Rabat pour Poitiers. Ses camarades de classe – Français ignorants ! – ricanent quand Nafnaf les traite de “faquins”. Nouveau changement : ses parents morts dans un accident de voiture provoquĂ© par leur incorrigible maladresse, Nafnaf, recueilli en banlieue parisienne par un oncle brutal, devient le souffre-douleur familial. Le comique subsiste mais prend un ton amer, prĂ©lude de la tragĂ©die. PoussĂ© sous une scie Ă  bois par son cousin jaloux, Nafnaf se retrouve avec la main sectionnĂ©e. Mais restĂ©e vivante, elle connaĂźt de nombreuses aventures et procure enfin Ă  Nafnaf un bonheur sensuel et sentimental. Happy end prouvant l’importance du corps.

 

Dans Les Ăąmes porte-fenĂȘtre (N.B. oct. 2002), Guillaume Laurant traitait dĂ©jĂ  un sujet Ă©mouvant avec un humour dĂ©calĂ©. Exercice pĂ©rilleux qu’il renouvelle dans le prĂ©sent roman avec une rĂ©jouissante habiletĂ© au service d’une dĂ©concertante loufoquerie.