New York. Une neurologue spécialiste de la mémoire est retrouvée morte. Détails morbides: sa main est marquée du signe Kôt, et son cerveau a disparu. La police et le FBI unissent leurs forces pour mener cette enquête, semée de nouveaux meurtres de scientifiques. Deux adolescents brillants, émoustillés par des énigmes sur internet, sont entraînés dans un rallye virtuel et périlleux à travers la ville, dont l’objectif est « L’essence du mystère ». Un mystérieux milliardaire, apparu sur la scène médiatique, est aussi (et surtout) le chef d’une société secrète, le club Gotico, aux objectifs vengeurs et aux visées démoniaques. Évidemment, tout ce monde-là va interagir.
Énigmes et symboles, sociétés secrètes, opposition science et religion, frisson du diable et vertige de l’immortalité, le tout modernisé par un jeu en ligne peuplé d’avatars d’un réalisme saisissant et les dévoiement de la recherche scientifique: tels sont les ingrédients de ce gros thriller ésotérique. Les chapitres courts alternent avec une régularité exemplaire entre les trois catégories de protagonistes, maintenant un rythme et une attente qui peineraient à subsister autrement : le déroulement est loin d’être frénétique. Pour assurer le malsain de l’ambiance, le chant lexical déploie les synonymes d' »horreur » et de « diabolique ». La fin est légèrement décevante, vaguement incohérente, comme souvent dans ce genre. Évitable.