Gentlemind (;1)

CANALES Juan Diaz, Valero Teresa, LAPONE Antonio

1939 Brooklyn. Dans un New-york voici l’histoire de Navit charmante/charmeuse qui tente de tracer son chemin dans un monde dirigĂ© par les hommes. Amoureuse d’Arch Parker artiste en mal de reconnaissance mais qui par un simple dessin de Navit nue la plonge dans les bras d’Horace Powell magnat de l’acier mais Ă©galement de la presse Ă  travers Gentlemind dont l’objet principal est de mettre en avant les beautĂ©s qui apparaissent dans les revues que le miliardaire finance.

Arch quitte Navit, Horace Ă©pouse Navit et meurt lui laissant un hĂ©ritage potentiel important mais bien Ă©videmment contestĂ©. C’est lĂ  qu’intervient Walter Trigo avocat brillant qui aprĂšs avoir dĂ©fendu les puissants dĂ©cide de les combattre et aide Navit dans le marigot juridique de l’hĂ©ritage. Navit finalement reprend en main Gentlemind avec une dĂ©termination et une ambition farouches d’en changer l’image et le contenu. C’est donc dans ce contexte que se dĂ©veloppe cette BD 

Si on apprĂ©cie un trait dynamique et une mise en page intelligente notamment sur la mise en avant des revues de l’époque dont le charme surannĂ© nous rappelle que les USA Ă©taient porteurs d’images et de mythes dans le monde entier, on regrette nĂ©anmoins un scĂ©nario dĂ©veloppant des thĂ©matiques convenus (relations amoureuses, rapport de pouvoirs
) et des personnages un peu caricaturaux. A la lecture de cet Ă©pisode 1 nous prĂ©fĂ©rons le Diego Canales de Blacksad.