Frankenstein ou le Prométhée moderne. De Mary Shelley ; 2

MOUSSE Marion

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« Vivant, tu es vivant » : cette fameuse phrase de Victor Frankenstein ouvre le bal de ce second album de la trilogie. Cette fois, l’expérience a réussi, mais Victor est trop perturbé et affaibli pour pouvoir l’assumer. La créature s’enfuit dans les bois et trouve refuge dans la grange d’une maison d’où il épie une famille et apprend secrètement à l’aimer. Victor est reparti dans sa famille à Genève et semble sombrer dans la dépression, rongé par son terrible secret. Lequel, du créateur ou de sa créature, est le plus monstrueux ? Les hommes ont fait leur choix et la haine entraîne la haine. L’heure de la vengeance a sonné.

 

Un deuxième tome encore meilleur que le premier (LJA, juillet 2007). Le dessin comme le récit sont plus sombres. Le trait noir est fort mais laisse éclater de magnifiques couleurs vives, à l’image de la créature, douce et pleine d’amour, enfermée dans une apparence rebutante. Une très belle adaptation du célèbre roman qui ne rentre pas dans les clichés habituels et amène une touche de poésie.