Fleurs, sexes, braquages (Perdy ; 1)

KICKLIY

AprĂšs quinze annĂ©es de prison, Perdy est libĂ©rĂ©e pour bonne conduite. Elle n’a qu’une idĂ©e en tĂȘte : possĂ©der un cheval, une arme pour monter le casse du siĂšcle et se procurer de l’argent. Sans oublier quelques hommes. Pour cela il lui faut une aide
 Elle pense trouver ce qu’elle cherche Ă  Petiteville. Mais lĂ -bas rĂšgne une femme bien diffĂ©rente : Rose, une jolie fleuriste, a tous les hommes de la ville Ă  ses pieds. Lorsque dĂ©barque le nouveau mĂ©decin de la ville, un Français, elle dĂ©cide qu’il est temps de se caser. Alors pas question d’aider Perdy pour son grand coup. Mais pourquoi Perdy s’adresse-t-elle Ă  Rose ?  Perdy, Calamity Jane surdimensionnĂ©e, est vraiment une femme hors normes ! Elle ne fait pas dans la dentelle ni dans la distinction mais dans la force, les jurons, et montre un appĂ©tit d’ogre dans tous les domaines. Cela donne un rĂ©cit menĂ© au grand galop, un western dĂ©calĂ© plein d’humour que complĂšte un dessin tout en rondeurs aux traits souvent brusques surlignant la forme des personnages. Mais le rythme rapide est par moment un peu rĂ©pĂ©titif. Souhaitons que le deuxiĂšme tome de ce diptyque propose une conclusion flamboyante. (A.D. et E.B.)