Fleurs de tempête

LE GUILLOU Philippe

Philippe rencontre Hélène. Elle est belle, cultivée, pleine d’élan vital. Il est séduit. Leurs goûts communs les rapprochent : la littérature – Proust, Julien Gracq, … –, Paris et les coins magiques qu’ils arpentent – les jardins du Palais-Royal, l’église Saint-Eustache, quelques bistros élus –, et puis la mer, la côte bretonne, sauvage et ses estuaires profonds. Elle s’installe à Brest où elle se marie. Il rafistole une vieille demeure familiale dans le Finistère. Leur amitié est assombrie par la terrible maladie d’Hélène.  Cette belle et triste histoire autobiographique, cette entente exceptionnelle – sorte d’amitié amoureuse – entre deux êtres est extrêmement émouvante. Et surtout elle est racontée par le talent qu’a Philippe Le Guillou, prix Médicis 1997 pour Les Sept noms du peintre : vies imaginaires d’Erich Sebastian Berg (NB octobre 1997) pour évoquer les êtres, les lieux et les choses dans cette belle langue classique, picturale et sensuelle qui le caractérise.