Fin du monde à Breslau

KRAJEWSKI Marek

Breslau, fin des années 1920. Le conseiller criminel Mock, pris par son métier, l’éducation de son neveu et la bonne chère, a tendance à délaisser son épouse Sophie. La tension entre les deux augmente encore lorsque Mock se trouve confronté à des crimes dont la mise en scène tourmente son esprit. Sophie se livre alors à la débauche, puis, violée par son époux, s’enfuit à Berlin et le policier se déchaîne : recherche de sa femme, traque du tueur en série, excès d’alcool. On retrouve le héros habituel de l’auteur (La peste à Breslau, NB octobre 2009) naviguant dans le même univers glauque et faisandé – casinos, bordels, luxure, alcoolisme, sadisme –, ajoutant à l’intrigue criminelle le misérable épisode de ses relations avec son épouse et la déchéance de cette dernière. On retrouve même la présence d’une secte. Si l’intrigue est originale, le récit est compliqué et on supporte assez difficilement cette espèce de délectation du sordide.