Fête des pères

OLEAR Greg

Josh a abandonné son travail pour devenir « Père Au Foyer ». Stacy a un travail contraignant mais rémunérateur chez IBM. Depuis la naissance des enfants, ils ont quitté New York pour les charmes bucoliques et bobos de New Paltz. Tandis que Stacy est en déplacement professionnel, Josh passe de rudes journées, luttant contre lui-même pour rester zen car Maude, trois ans, et Roland, cinq ans, sont incroyablement turbulents et tyranniques. D’autant qu’une amie laisse entendre que sa femme le trompe. Mais pas question de flancher : Roland souffre du syndrome d’Asperger…

 

  Greg Olear (Totally Killer, NB mai 2011) a concentré en une journée les tribulations d’un père débordé. Il le fait avec un humour constant, parfois assez cru et souvent hilarant. Quand il révèle que Roland est autiste, le ton se fait plus grave et le discours devient didactique, mais le rire reprend vite car le narrateur est un maître de l’autodérision. Pour le lecteur français, les multiples références à la chanson, la télévision et le cinéma états-uniens peuvent dérouter. Mais le rythme rapide et le héros tellement sympathique permettent de passer outre. Un regard critique sur l’Amérique actuelle et un hymne aux nouveaux héros que sont les pères de famille. (A.V. et M.-C.A.)