Faux-père

VILAIN Philippe

Un romancier français trentenaire mène son existence sous le signe de l’ennui, pimentant sa vie d’aventures sans lendemains. Se partageant entre Turin et Paris, il a une liaison épisodique avec une jeune Italienne, Stefania. Lorsqu’elle lui annonce sa grossesse, éprouvant un sentiment de « viol », il panique et n’a qu’un désir : lui proposer d’avorter. Pourtant il se contente de confier son malaise à son journal. Lorsqu’il ressent l’amorce d’une fibre paternelle, il est trop tard. Stefania a lu le journal et découvert son double jeu.

 

Philippe Vilain aborde ce nouveau thème, la paternité, par le biais de l’autofiction comme dans ses précédents romans (cf. L’été à Dresde, NB décembre 2003). L’analyse psychologique de la lâcheté et de l’égocentrisme des hommes, de leur propension à jouir de l’instant et à ne pas s’engager durablement, est parfaitement menée. Le récit est dense, l’écriture ciselée et brillante.