Ed est mort

McLEAN Russel D.

À Glasgow, Jen Carter mĂšne une existence sans grand intĂ©rĂȘt : elle travaille dans une librairie et son voyou d’ami, Ed, la trompe sans scrupules. Alors qu’elle vient de s’en sĂ©parer, elle le tue par inadvertance. Tout se complique pour elle car, bien sĂ»r, il n’est pas question d’avertir la police et, comme par hasard, elle dĂ©couvre chez elle deux sacs contenant l’un des liasses de billets de banque, l’autre de la drogue. Les problĂšmes s’accumulent, les morts aussi
   Dans ce premier roman traduit en français, Russel McLean ne fait pas dans la dentelle. Il dĂ©crit une succession de faits et de rĂ©actions impulsives qui s’enchaĂźnent dans une spirale dramatique, dans laquelle la jeune femme est la seule Ă  surnager grĂące Ă  ses actions qui manquent complĂštement de crĂ©dibilitĂ©. Il adopte la forme d’un rĂ©cit Ă  la premiĂšre personne qui permet de mieux faire sentir le profond dĂ©sarroi de Jen et ses rĂ©flexions devant l’évolution imprĂ©vue et dĂ©lirante de la situation. Adoptant une langue populaire et faisant de trop nombreuses rĂ©fĂ©rences Ă  des films ou des chansons, l’auteur ne parvient pas Ă  captiver, d’autant plus qu’aucune surprise ne vient interrompre le flux des enchaĂźnements un peu tĂ©lĂ©phonĂ©s.  (J.M. et M.-F.C.)