Dis-lui que je l’attends

ICHIKAWA Takuji

Satoshi, presque trentenaire, propriétaire d’une boutique de plantes aquatiques, est un rêveur solitaire à la recherche de la femme de sa vie. Au troisième rendez-vous avec Misaki, rencontrée sur Internet, il confie ses souvenirs de collège et l’amitié qui le liait à Karin et Yûji. Un jour, en réponse à l’annonce placardée sur sa porte, une ravissante jeune femme se présente pour le poste d’employée. Troublé par la ressemblance avec la fille qui hante ses souvenirs, celle de son premier baiser, Satoshi accepte de l’embaucher et même de la loger. Mais qui est-elle vraiment ? Takuji Ichikawa, rendu célèbre par Je reviendrai avec la pluie (NB avril 2012), devenu un film-culte au Japon, a le sens de la mise en scène. Par un jeu de cache-cache et de devinettes, à travers les souvenirs de Satoshi, le narrateur, il fait revivre l’amitié de trois adolescents qui s’étaient juré de réaliser leurs rêves. Progressant de manière très visuelle, presque cinématographique, nourri principalement par des dialogues, ce roman intimiste allie avec fantaisie et délicatesse souvenirs et amitié, humour et poésie, sans sombrer dans la sensiblerie.