Des vies d’oiseaux

OVALDÉ Véronique

Vida et Gustavo Izarra découvrent à leur retour de vacances que leur luxueuse maison a été mise sens dessus dessous, mais rien n’a été volé. Le lieutenant Taïbo, qui se rend chez eux, est intrigué par l’attitude de Vida qui ne semble guère bouleversée. De nombreux cas de maisons occupées pendant l’absence des propriétaires continuent à être signalés à Taïbo. Il commence à établir un lien avec Paloma, la fille de Vida qui a quitté brutalement le domicile familial.

 

Le style imagé et la finesse de l’écriture de Véronique Ovaldé invitent au dépaysement, quelque part en Amérique du Sud. Proche de Ce que je sais de Vera Candida (NB octobre 2009), ce conte moderne se joue à la lisière du rêve et de la réalité. Il parle de la fragilité des relations entre une mère et sa fille, entre une femme et son mari et de rencontres imprévisibles qui s’épanouissent par la grâce de l’amour et trouvent un espace de liberté, enfin affranchies de ces liens qui attachent au passé. Une exploration des sentiments menée avec un superbe brio.