Dans l’ombre (Trilogie des ombres ; 1.)

INDRIDASON Arnaldur

Reykjavik 1941. Un Islandais est assassinĂ© Ă  son domicile d’une balle dans l’oeil, une croix gammĂ©e tracĂ©e sur le front avec son propre sang. Le projectile semble provenir d’une arme utilisĂ©e par l’armĂ©e amĂ©ricaine qui occupe le territoire. Les meurtres sont rares en Islande. L’efficacitĂ© de l’enquĂȘteur dĂ©pĂȘchĂ© par la Police Criminelle, Ă©paulĂ© par un soldat de la Police Militaire, est mise en cause par les forces anglaises et amĂ©ricaines


   C’est toujours avec plaisir que l’on ouvre un roman d’Arnaldur Indridason (Le lagon noir, NB avril 2016). Pourtant celui-ci, premier volet d’une sĂ©rie, n’est sans doute pas le meilleur en dĂ©pit de sa trame historique intĂ©ressante. On suit assez agrĂ©ablement une enquĂȘte trĂšs documentĂ©e mais un peu trop bavarde, dont le coeur du sujet n’arrive que tardivement. L’investigation avance Ă  petits pas, louvoyant entre soupçons d’espionnage et rĂ©vĂ©lation des stupĂ©fiantes recherches anthropologiques menĂ©es par des mĂ©decins islandais pronazis. Les interrogatoires se succĂšdent auprĂšs des connaissances de la victime, parfois rĂ©ticentes, souvent plus loquaces. La fin rĂ©serve des zones d’ombre, annonciatrices d’une suite
 (Maje et M.-N.P.)