Dans le murmure des feuilles qui dansent

LEDIG Agnès

Jeune femme handicapée, traumatisée après un accident de voiture, Anaëlle se raconte dans un échange de lettres avec Hervé, procureur, surveillé par une greffière malfaisante. Thomas, menuisier amoureux des forêts et des animaux, assiste, impuissant, au douloureux et implacable effacement de son jeune frère leucémique. Sous les cieux alsaciens, ils vont croiser leur destin.  Ce roman est celui de la reconstruction. La romancière (On regrettera plus tard, NB mai 2016) dévoile, dans des confidences épistolières de plus en plus intimes, les frustrations et les désillusions de deux êtres à la rencontre peu réaliste. En parallèle, la voix de Thomas transcende un quotidien dramatique par un plaidoyer militant pour le respect d’une nature bienfaisante et salvatrice. Imprégné d’une certaine douceur et de bons sentiments, ce récit bien écrit, sympathique, moralisateur, peut conforter la confiance dans l’entraide entre humains de bonne volonté. (A.C. et B.T.)