Swanilda et Franz vont se marier. Sur la place du village s’avance Coppélius et sa roulotte, avec à la fenêtre une jeune fille d’une beauté incomparable. Le coeur des garçons chavire et même celui de Franz. Horriblement jalouse, Swanilda pénètre dans l’antre du savant, en son absence. O ! stupeur, la belle Coppélia, sa rivale, n’est qu’une poupée de porcelaine animée par un mécanisme. Mais voilà Coppélius qui revient accompagné de Franz ; en hâte, Swanilda prend la place de la créature…
Adaptée du ballet Coppélia, inspiré d’un conte d’Hoffmann, l’intrigue prend pour écrin un album grand format, propice à la représentation des scènes villageoises. Dans un esprit classique, l’illustration, le plus souvent pleine page, y joue pleinement d’une grande variété de plans et d’angles de vue. La couleur est dominée par les rouges et les bruns. En fin d’album, une double page apporte des informations sur ce ballet maudit : origine, interprétations, danseurs qui ont tenu le rôle. Coppélia ou le mirage de la beauté, un conte à visée sociale, universelle et intemporelle.