Comme Baptiste

LAURENT Patrick

Baptiste apprend sur le tard qu’il est un enfant IAD (InsĂ©mination Artificielle avec Donneur). Cela dĂ©clenche en lui crises d’angoisse et hallucinations qu’il tente en vain de noyer dans l’alcool et les anxiolytiques. Il n’a de cesse alors de rechercher son pĂšre biologique, le « Bio ». Il s’introduit dans les archives d’une clinique pour retrouver son nom et dĂ©niche Ă  grand peine une adresse qui le conduit chez une surprenante Luna. Elle lui rĂ©vĂšle qu’elle est elle-mĂȘme la fille du donneur et l’entraĂźne dans des expĂ©ditions abracadabrantes. Le sujet du livre, le choc de la dĂ©couverte, le rapprochement affectif qui s’opĂšre avec le pĂšre social, apportent une certaine Ă©motion, mais trop d’invraisemblances et d’aventures rocambolesques s’accordent mal avec la gravitĂ© de la situation. Le roman se transforme rapidement en mises Ă  l’Ă©preuve, dignes de certaines Ă©missions de tĂ©lĂ©vision. Des rebondissements, certes, de l’imagination, cependant il manque dans ce premier roman une cohĂ©sion entre les diffĂ©rents Ă©pisodes et l’empathie avec le hĂ©ros n’est pas au rendez-vous.