Champs d’honneur : Camerone. Avril 1863

GLORIS Thierry, MOUCLIER Joël

1830. Jean Danjou gamin est émerveillé des récits de campagne d’un ouvrier de son père. À Berlin, Wenceslas, paysan prussien rêvant de liberté, échappe de justesse aux tirs des soldats. Tous deux se retrouvent à la légion étrangère, Jean comme officier, Wens comme soldat, et pensent voyages et exotisme, honneur et patrie. Après des combats sur tous les fronts, Algérie, Crimée, Italie, ils trouvent la gloire à Camerone. Camerone ! Fait d’arme héroïque où 62 hommes résistèrent devant des milliers, et dont il ne reste qu’une main en bois, la prothèse du capitaine Danjou.  Les auteurs font revivre une période où France et Patrie était des mots qui faisaient rêver. La première qualité de cette chronique est le respect historique de l’aventure de la légion, de la vie de chacun de ces hommes ordinaires. Nous comprenons comment leurs rivalités se transforment peu à peu en solidarité, solidarité qui devient le ciment pour réussir une mission dangereuse allant jusqu’au sacrifice de leur vie. Le dessin est réaliste, sans fioriture. Le sang coule, les hommes souffrent. C’est l’héroïsme de ces personnalités et la précision historique de cette bataille qui restent dans la mémoire. (Br.A. et H.T.)