1830. Jean Danjou gamin est Ă©merveillĂ© des rĂ©cits de campagne d’un ouvrier de son pĂšre. Ă Berlin, Wenceslas, paysan prussien rĂȘvant de libertĂ©, Ă©chappe de justesse aux tirs des soldats. Tous deux se retrouvent Ă la lĂ©gion Ă©trangĂšre, Jean comme officier, Wens comme soldat, et pensent voyages et exotisme, honneur et patrie. AprĂšs des combats sur tous les fronts, AlgĂ©rie, CrimĂ©e, Italie, ils trouvent la gloire Ă Camerone. Camerone ! Fait dâarme hĂ©roĂŻque oĂč 62 hommes rĂ©sistĂšrent devant des milliers, et dont il ne reste quâune main en bois, la prothĂšse du capitaine Danjou.  Les auteurs font revivre une pĂ©riode oĂč France et Patrie Ă©tait des mots qui faisaient rĂȘver. La premiĂšre qualitĂ© de cette chronique est le respect historique de lâaventure de la lĂ©gion, de la vie de chacun de ces hommes ordinaires. Nous comprenons comment leurs rivalitĂ©s se transforment peu Ă peu en solidaritĂ©, solidaritĂ© qui devient le ciment pour rĂ©ussir une mission dangereuse allant jusquâau sacrifice de leur vie. Le dessin est rĂ©aliste, sans fioriture. Le sang coule, les hommes souffrent. Câest lâhĂ©roĂŻsme de ces personnalitĂ©s et la prĂ©cision historique de cette bataille qui restent dans la mĂ©moire. (Br.A. et H.T.)Â
Champs d’honneur : Camerone. Avril 1863
GLORIS Thierry, MOUCLIER Joël
