Cendorine contre les sorciers

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Ménendar, roi de la Forêt enchantée, vit dans un grand château un peu négligé. Son intendant Willin le presse de se marier et de mener une vraie vie de roi ; même la poutre du plafond de son bureau, sculptée en chimère, s’en mêle. Mais le prince a plus important à faire : la forêt ravagée vire à certains endroits au désert et repousse sa magie. Les dragons sont-ils à l’origine du désastre ? Il faut interroger leur roi, Kazul, mais il a disparu et Cendorine, sa cuisinière-bibliothécaire, part à sa recherche avec le jeune souverain.

Ce roman, symétrique de Cendorine et les dragons (LJA, juillet 2004), conte les exploits d’un roi qui n’apprécie pas les princesses conventionnelles. Les thèmes du merveilleux – épée magique, géante digne de Gargantua, nain, sorciers et dragons –  sont à nouveau pris joyeusement à contrepied avec une malice soulignée par l’illustration. L’héroïne affranchie finira-t-elle par faire le ménage chez son prince charmant ? Une fin convenue et attendue ne gâte en rien l’humour du roman, présenté en français dans une version abrégée.