Cartier-Bresson, Allemagne 1945

MORVAN Jean-David, TREFOUEL SĂ©verine, SAVOIA Sylvain

1940. C’est la fin de la drĂŽle de Guerre, PĂ©tain a signĂ© l’armistice. Henri Cartier-Bresson, soldat sous les drapeaux, enterre son Leica avant d’ĂȘtre capturĂ© et envoyĂ© dans un Stalag. Henri est un photographe qui a dĂ©jĂ  vĂ©cu : l’Afrique, le Mexique, la guerre d’Espagne
 Un seul mot anime cet ami d’Aragon : la libertĂ© ! Il va devoir s’y prendre Ă  trois reprises pour s’Ă©vader. 1944, c’est la LibĂ©ration, il a retrouvĂ© son Leica, puis Capa Ă  Paris. Et c’est reparti pour des photos, ces photos qui Ă©meuvent tant et qui parlent beaucoup plus qu’un long discours
  Cette tranche de vie d’un des plus grands photographes du XXĂšme siĂšcle est racontĂ©e avec une grande fidĂ©litĂ©, c’est le parti pris des auteurs dĂ©sirant rĂ©aliser un vrai documentaire. De multiples flash-black maintiennent l’attention. Le dessin est en deux tons, s’accordant avec le parti pris de HCB pour le noir & blanc. Le fil conducteur du volume reste la libertĂ©, avec de nombreux portraits d’acteurs secondaires, signe de la profonde humanitĂ© qui se dĂ©gage de l’oeuvre d’Henri Cartier-Bresson. À lire et relire, pour dĂ©couvrir une personnalitĂ© exemplaire. (Br.A. et E.B.)