Bons pour l’asile (Les vieux fourneaux ; 5)

LUPANO Wilfrid, CAUUET Paul

Les trois compĂšres, malgrĂ© leur Ăąge certain, sont en pleine forme. Pierrot participe avec sa bande de vieux anars Ă  une manif devant l’ambassade de Suisse, puis se retrouve au poste de police. Mimile et Antoine viennent de Lyon pour assister au match de rugby contre l’Australie. Mimile doit auparavant raccompagner son arriĂšre-petite-fille Juliette chez sa mĂšre Sophie. Les retrouvailles ne seront pas aussi simples. Antoine, quant Ă  lui, se rendra seul au stade, aprĂšs avoir rejoint le point de rendez-vous des amis, l’üle de la Tordue. Il y dĂ©couvre un lieu improbable tenu par une vieille anarchiste qui, derriĂšre son nez en trompette, dĂ©cline ses thĂ©ories rĂ©volutionnaires et sa devise, Ni Yeux, Ni MaĂźtre.

  Il n’est nul besoin de conter les multiples inventions des auteurs pour dire combien ce cinquiĂšme tome est rĂ©ussi. Au-delĂ  de la mise en scĂšne sympathique de vieux baba-cool prĂȘts Ă  dĂ©fendre la premiĂšre cause qui leur tombe sous la main, s’entremĂȘlent les situations les plus invraisemblables et les plus comiques.  L’inspiration dans le scĂ©nario et la rĂ©alisation par un dessin dont la qualitĂ© ne flĂ©chit pas, continuent Ă  produire une sĂ©rie dont on ne se lasse pas. EspĂ©rons que ces « croulants » tiendront encore longtemps. (Y.H. et A.J.)