Blue light Yokohama

OBREGÓN Nicolás

Iwata, inspecteur de police, est mutĂ© Ă  Tokyo pour remplacer Akashi qui vient de se suicider parce qu’il ne supporte pas les conditions du meurtre qu’il est chargĂ© d’Ă©lucider : une famille entiĂšre Ă©gorgĂ©e, le coeur du pĂšre arrachĂ©, un soleil noir dessinĂ© au plafond. SecondĂ© par la jeune policiĂšre Sakai, Iwata pense Ă  un assassinat perpĂ©trĂ© par une secte, d’autant plus que le meurtrier s’avĂšre ĂȘtre un tueur en sĂ©rie. Une folle enquĂȘte dans la mĂ©gapole japonaise aboutit Ă  un dĂ©nouement digne d’un tremblement de terre.  Jeune Ă©crivain britannique, NicolĂĄs ObregĂłn signe son premier roman. À travers un scĂ©nario Ă  rebondissements, il plonge le lecteur Ă  la fois dans les dĂ©dales obscurs de la capitale japonaise et les dessous sombres d’un corps de police tentaculaire. Filatures hasardeuses et fonctionnaires corrompus permettent quelques moments de respiration quand l’auteur revit l’amitiĂ© de son enfance et l’amour de sa femme handicapĂ©e. L’atrocitĂ© des meurtres, la duretĂ© de l’enquĂȘte ne laissent pas de place aux geishas ou aux cerisiers japonais. Si le lecteur perd parfois la trace du suspect et le fil de l’enquĂȘte, l’identitĂ© du tueur n’est rĂ©vĂ©lĂ©e qu’Ă  l’ultime fin et sauve un roman un peu long. (L.D.)