Black Op ; 7

Janine n’en peut plus ! Envoyée à Woodstock, elle doit y chasser le communiste. Peu confortable comme job, surtout pour elle qui est de la CIA. Elle drague un mec à rouflaquettes, d’autant moins sympathique qu’il fait partie du FBI et a détecté son appartenance aux services secrets. Il faut le faire taire. Couic ! Pour l’avenir, elle n’accepte plus de travailler qu’au bout du monde. On est en 1973, ce ne sera pas le Vietnam, mais Téhéran, en couple avec un autre espion. Ils doivent y jouer le ménage en goguette et obtenir des renseignements sur une prochaine manipulation pétrolière dirigée contre les États-Unis.…

Par ce septième album, la série commence une deuxième saison. Les aventures, suivant la loi du genre, se déroulent dans les milieux huppés où les fortunes s’affichent dans les hôtels multi étoilés, où les alliances se constituent puis se délitent aussi vite, où règnent la terreur, la violence, le sexe et la mort pour les faibles. Il en résulte un thriller au scénario sans grande consistance, charpenté par le dessin réaliste à la maturité tranquille de Labiano. On a lu mieux dans la saison précédente.