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Loin de la base de Biotope, détruite par les savants écologistes pour éviter la mainmise des Terriens sur ses ressources, Toussaint, le policier allergique à la verdure, survit difficilement dans une forêt omniprésente (Biotope : 1 ; LJA avril 2007). D’autres ont survécu : Doc, l’entomoligiste absorbé dans l’étude de ses bien-aimés termites mystérieusement décimés, Alex et un groupe d’utopistes pacifiques dont Eunice, l’ancienne collègue de Toussaint. Mais Victor et quelques radicaux veulent aller plus loin pour empêcher tout retour des Terriens.
Suite et fin d’une intrigue ironique et désabusée. Cette société isolée, qui se réorganise en clans et réinvente la guerre – au nom de grands principes, fait penser à Sa Majesté des Mouches. L’idéalisme qui avait poussé à préserver une planète vierge, cousine de la Terre par ses conditions de vie, avait conduit à un crime collectif dans le premier volume. La conclusion du deuxième montre la vanité de cette entreprise puisque le vaisseau portait en lui le germe de la destruction. Une réflexion amère portée par un dessin stylisé dominé par la présence obsédante du végétal.