Après le feu, un murmure doux et léger

WYLD Evie

Depuis trois générations, les Collard, juifs hollandais, sont devenus australiens. Le grand-père, vétéran de la guerre de Corée, a acquis une cabane sans confort sur la côte Est du continent et l’a transmise à son fils. Celui-ci, après s’être occupé de la boulangerie familiale, s’engage dans les combats au Vietnam, dont la violence est décrite dans toute sa cruauté. Le petit-fils fuit la ville, rompt avec sa compagne et se réfugie dans la bâtisse familiale, proche de la mer. Il y trouve le soutien des autochtones. La vie des deux derniers membres de cette famille est décrite en détail, au détriment de l’ancêtre.Des chapitres alternés montrent ces deux êtres cassés par une existence cruelle qui les a conduits cahin-caha jusqu’à ce refuge. La peinture de l’Australie, des moeurs de ses habitants – malgré une insistance peut-être abusive sur l’alcoolisme et ses suites – est très prenante, mais les allers-retours nécessitent une lecture très attentive.