En cet hiver 1904, Pablo est un peintre sans le sou qui peine à se faire connaître. Très amoureux de Fernande Olivier, modèle des peintres montmartrois, il veut qu’elle s’installe chez lui. Mais, apeurée par ses toiles « terrifiantes », celle-ci s’échappe. Pablo se console avec son ami Max Jacob, la bouteille et même l’opium. Avec Guillaume Apollinaire, il se passionne pour le cirque Médrano et Alfred Jarry. Heureusement les prédictions de Max Jacob se réalisent et Fernande lui tombe dans les bras. Après les disputes au Salon d’Automne vient la rencontre avec Gertrude et Léo Stein. Enfin de l’argent, mais surtout de la reconnaissance, et l’ouverture à un nouveau monde qui le conduira du figuratif au cubisme.
Ce deuxième tome, d’une série de quatre, met en scène un jeune peintre pas sage mais bien vivant et sympathique, qui se modèle grâce aux apports de tous ses amis. Quel tableau échevelé et coloré forme cette peinture de la naissance de l’Art Moderne ! Le scénario bien découpé, les dessins soignés et pétillants et les superbes couleurs de cette BD construisent un monde flamboyant et léger.