Adieu Jérusalem

SCHWARTZBROD Alexandra

En Russie, une usine chimique explose libérant le bacille de la peste noire. L’un des employés, contaminé sans le savoir, part faire le pèlerinage à la Mecque et introduit le virus dans le pays. Des dizaines de milliers de pèlerins trouvent la mort. Les survivants accusent les Juifs d’avoir empoisonner leur eau. La rumeur se propage et entraîne des tensions dans le monde entier. Israël qui compte de nombreux musulmans est au bord de la guerre civile : les autorités chassent les Arabes du pays. À Jérusalem les attentats se multiplient. Pendant ce temps les pays arabes qui ont le pouvoir de l’argent menacent de représailles les pays qui apporteront leur soutien à Israël.

 

Parmi les nombreux personnages on retrouve le commissaire Eli Bishara, arabe-israélien, et la ville de Jérusalem (Balagan, NB octobre 2003). Dans ce roman de politique-fiction, paradoxalement couronné par le Grand prix de la littérature policière, Alexandra Schwartzbrod montre comment l’engrenage de la violence, l’absence de dialogue entre les cultures, les confessions et les civilisations peuvent ébranler le monde. Journaliste à Libération, elle a été la correspondante de ce journal de 2000 à 2002. Malgré quelques longueurs, le style reste haletant.