Ella a 27 ans, c’est une scénariste prometteuse qui cache son identité, s’habille n’importe comment et fréquente peu les autres. Parker approche de la trentaine, toujours très élégant, il a fondé une entreprise sur le point d’être rachetée une fortune. Leur rencontre débute très mal, Ella n’a que mépris pour lui (mais est folle de ses yeux verts), Parker ne rêve que d’elle, il veut lui offrir le monde entier. Et les voilà voisins de palier au soixantième étage d’un immeuble à New York. Ils concluent un marché pour l’été, Ella se fait passer pour sa petite amie, et Parker l’accompagne sur les lieux du film qu’Ella doit écrire.
Une romance contemporaine entre deux jeunes adultes, avec des passages de sexe assez explicites. Mais aussi une vraie réflexion sur l’argent et son pouvoir qui peut être très destructeur, sur la volonté farouche d’Ella de réussir et de s’assumer par elle-même. On assiste aussi tout au long de ce gros roman à l’écriture d’un scénario de film. On visualise comment, en visitant des lieux, l’héroïne échafaude plusieurs possibilités avec des personnages qui prennent vie petit à petit, et comment à coup de cafés et de scones à la myrtille, le scénario progresse. C’est aussi l’amitié qui tient Ella : Pénélope est une alliée fidèle qui oblige son amie à avancer. Un roman qui emporte son lecteur, à réserver aux adulescents. (A.E. et A.D.)