La veuve

2010, banlieue de Londres. Glen est mort, fauché par un bus. Jane était là, comme toujours. Avec lui, elle avait affronté la tempête médiatique et le procès dont Glen était sorti disculpé. Jane se souvient: elle avait épousé un jeune banquier, si érudit, si ambitieux, quoique… Des années plus tard, l’inspecteur Sparkes débarque dans la maison. Il enquête sur un réseau internet de pédopornographie : Glen était-il impliqué dans l’enlèvement de Bella, deux ans ?   Fiona Barton est une journaliste britannique. La veuve, son premier roman, est traduit dans plus de trente pays. Trois personnages se succèdent alternativement dans la rédaction du récit. Jane prend la parole au présent, révélant peu à peu son profil psychologique : écervelée, naïve, la lucidité, acquise avec les épreuves, ne la fait pas renoncer à une conduite exemplaire vis-à-vis d’un mari pervers et manipulateur. L’inspecteur, très engagé humainement, et une journaliste, pragmatique et déterminée, prennent le relais pour mettre en place les éléments du puzzle. Malgré quelques longueurs et un dénouement assez décevant, ce thriller psychologique, à l’écriture classique, est plutôt convaincant. (A.-C.C.-M. et B.Bo.)