1895 – Montmartre. Nous voilĂ plongĂ©s dans l’univers de Toulouse-Lautrec, en compagnie de son insĂ©parable copain Oscar Wilde, au moment du procĂšs Ă Londres de ce dernier. Bal du Moulin Rouge, french cancan, la Goulue, tout est au rendez-vous. DĂšs le dĂ©but de l’ouvrage, le peintre, intriguĂ© par l’apparition d’une belle Anglaise, lui propose de la prendre comme modĂšle. Elle accepte avec plaisir. Ă peine a-t-il terminĂ© qu’une coupure de courant survient et – au retour de la lumiĂšre – on constate la disparition du joli modĂšle.
Le reste de l’ouvrage est consacrĂ© Ă la recherche de la princesse de Galles enlevĂ©e au Moulin Rouge, recherche menĂ©e Ă la fois par la police, et par Toulouse-Lautrec et ses amis qui, tout en Ă©tant soupçonnĂ©s par la police espĂšrent la sauver du sort qui l’attend, le harem d’un prince oriental. Plusieurs planches sont consacrĂ©es Ă la description du processus crĂ©atif de Toulouse-Lautrec, Ă travers ses esquisses : hĂ©las, c’est quand mĂȘme moins inspirant que ses vĂ©ritables oeuvres. On peut aussi regretter des personnages aux traits trĂšs anguleux, et un scĂ©nario un peu brouillon. (H.T. et A.D.)
