Vingt-sept fois de mes nouvelles

SHALIT Béatrice

Noémi est une enfant que sa mère n’aime pas, se dit-elle, puisqu’elle l’a obligée à couper ses longs cheveux… Elle adore son père mais il part, et bien plus tard il lui jouera deux sales tours. Adolescente, elle rate en beauté sa première relation sexuelle. Jeune femme, elle quitte subitement son amant pour son futur mari qu’elle quittera aussi après trente ans. Elle traverse la Pologne en voiture avec son père et son oncle, deux octogénaires qui se chamaillent comme des gamins. Grand-mère, elle connaît des émotions fortes en emmenant ses adorables petits-enfants au Louvre… À coup d’anecdotes le plus souvent amusantes, Béatrice Shalit (Qui veut tuer Rosa Hoffmann ?, NB septembre 2011) évoque, dans un grand désordre chronologique, les situations cocasses dans lesquelles se trouve empêtrée son héroïne, son double – Noémi est son deuxième prénom. Mais les histoires qui plongent dans son passé sont émouvantes et finissent mal, parfois. Son héroïne aspire à l’amitié, l’amour et la reconnaissance ; elle ne les trouve pas toujours, mais elle ne perd jamais son sens de l’humour hérité de son père et son grand-père. Une lecture facile et agréable.