C’est Giorgio

LOVERA VITALI Corinne, CAPELLI Loren

Grandir et se sentir seule, parce que personne n’est lĂ  pour combler les heures qui passent : une prĂ©ado tue le temps comme elle peut, aimerait que quelqu’un s’occupe d’elle. Elle part se promener dans les champs et trouve un vieil ours en peluche abandonnĂ©. Ce sera Giorgio. MĂȘme si cela paraĂźt un peu bĂȘte quand on est grand, Giorgio prend la place de ceux qui sont trop souvent absents.

L’hĂ©roĂŻne semble tenir le stylo qui dessine son histoire. Trait fin qui s’arrĂȘte parfois en chemin, touches de couleur ou gribouillis, blanc de la page pour dire le vide, la solitude.

Tristesse et rĂȘverie, ressources de l’imagination : le texte et les images sont en parfaite harmonie pour exprimer avec dĂ©licatesse et poĂ©sie les sentiments complexes du passage Ă  l’autonomie.

A-M.R.