Le diable des sept mers

H. Yves, HERMANN

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Harriet, la fille du richissime planteur  Somerset, se marie avec Conrad, un aventurier. Fureur du père! Fuite de la damoiselle, incendie de la maison paternelle. Souhaits de vengeance du géniteur arrêté dans son élan par Murdoch le pirate, une vieille connaissance… L’Iguane et  la Trémouille échouent sur une île déserte, qui ne le reste pas longtemps car voici que Murdoch et ses pirates s’y ravitaillent. Suit une course au trésor aux multiples rebondissements.

Le scénario est un peu trop dense et complexe, les personnages apparaissent ou disparaissent sans qu’ils s’inscrivent clairement dans le double récit. Espérons que la suite éclairera le cours de ces aventures flibustières qui, par ailleurs, sont admirablement présentées par un Hermann au mieux de sa forme pour les images de mer  et de navigation, moins à l’aise, cependant, dans les portraits. La Louisiane resplendit, la mer se déchaîne, les bateaux se disloquent, la violence des hommes s’exprime, tandis que la clef du coffre passe de mains en mains. Le tout en couleurs directes. Une réussite graphique !