La courtisane de Venise

DUNANT Sarah

Fiametta Bianchini, cĂ©lĂšbre courtisane romaine, a dĂ» fuir sa ville envahie par les troupes de Charles Quint. Avec son nain Bucino et pour tout viatique quelques bijoux et un livre d’une valeur inestimable, elle se rĂ©fugie Ă  Venise. DĂ©figurĂ©e au cours du sac de Rome, elle va retrouver sa beautĂ© grĂące Ă  La Draga – mi-guĂ©risseuse, mi-sorciĂšre – et une trĂšs riche clientĂšle grĂące au rusĂ© Bucino, le narrateur, son confident et son souteneur.

 

Sarah Dunant, romanciĂšre anglaise Ă  succĂšs, dĂ©peint, aprĂšs la Toscane de Double sens (NB mai 2000), une Venise au sommet de sa puissance, Ă  la fois magnifique, dĂ©pravĂ©e et sordide, oĂč la courtisane cĂŽtoie doges, cardinaux, marchands, peintres et poĂštes cĂ©lĂšbres. L’auteure, fĂ©rue d’histoire, est particuliĂšrement bien documentĂ©e sur les moeurs de l’époque dont elle emprunte les tournures dans ses descriptions pittoresques des ruelles, canaux, Ă©glises, campos, palais et fĂȘtes. Elle nous propulse au grĂ© de multiples intrigues dans l’univers cosmopolite, vibrionnant et licencieux de la Renaissance italienne qui donne beaucoup de piquant Ă  ce pittoresque rĂ©cit.