De la poudre et des balles. (Le Grec ; 1.)

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Son nom imprononçable des bords de la mer Égée a amené ses collègues de la police à l’appeler le Grec. Il est grand, carré, puissant, sans état d’âme, une force de la nature sereine au service de l’ordre. Son patron, une jeune commissaire aussi stricte et froide qu’elle est belle et élégante, le charge de démanteler un réseau de prostitution et par la même occasion de débusquer la taupe, le ripou qui a infiltré la brigade. Peu importe le type de méthodes employées, seul le résultat compte ; il est couvert par la hiérarchie…

Le lecteur l’accompagne dans ses tournées banlieusardes humides et déprimantes au possible, dans les commissariats où règne un argot mâle et imagé, dans les contacts violents et dangereux avec les malfrats. Le récit est bien mené, réaliste, soutenu par un graphisme qui ajoute à l’atmosphère pesante et glauque de l’enquête grâce aux couleurs sombres et tristes se superposant à des encrages expressifs. Un bon polar au héros attachant à force d’être taciturne et secret.