L’Apocalypse est notre chance

FORTEL Ava

Laura Vanetti, vingt-huit ans, sociologue, termine sa thĂšse sous la direction de Luc Pailleron, auquel elle voue une admiration sans bornes. En colocation avec Vincent, un copain amateur d’alcool et de drogues, elle donne son premier cours le matin oĂč elle dĂ©couvre Pailleron Ă©croulĂ© sur son bureau, une balle dans la tĂȘte. Suicide inexplicable, vu sa personnalitĂ©. Un mystĂ©rieux Ă©missaire de l’ÉlysĂ©e se manifeste alors, avec d’inquiĂ©tants pouvoirs. Luc Ă©tait-il Ă  la tĂȘte d’un groupe de hackers d’un tout nouveau genre ? Elle y perd son latin –  et risque sa vie
  Ce premier roman policier de deux auteures, rĂ©unies sous le pseudonyme d’Ava Fortel, raconte, par la voix d’une enseignante – largement accompagnĂ©e d’autres voix, plutĂŽt bienvenues – une enquĂȘte au sein d’un milieu universitaire assez rĂ©barbatif. Sur un ton lĂ©ger au dĂ©but, mais avec beaucoup trop de dĂ©tails, l’hĂ©roĂŻne Ă©voque vie personnelle, famille, travail, angoisses, Ă©tudiants, collĂšgues, coups bas Ă  rĂ©pĂ©tition
 Deux personnages plutĂŽt dĂ©jantĂ©s apportent un peu d’humour et de lĂ©gĂšretĂ©, mais l’intrigue reste floue et le suspense faiblard. On est un peu perdu dans ce milieu trop Ă©litiste, voire antipathique. Et, plus encore, on risque d’avoir compris le dĂ©nouement bien avant la fin.  (C.-M.M. et M.-C.A.)