Profitant de la distraction (amoureuse) d’un sbire du Diable, l’affreux M. Verdoux a obtenu frauduleusement un don de charme irrésistible ! Les employées de la société Trépas, (La vie n’est pas si simple Madame Lamort, NB, Février 2011) craquent : aucune ne veut faire mourir Verdoux dont l’heure a pourtant sonné depuis longtemps. Madame Lamort, mère de Joëlle, reçoit alors la mission de glisser la carte noire (synonyme d’une mort très proche) dans la main du bonhomme. Coup de chance, celui-ci rôde près du lac Crystal où se rend la classe de sa fille et de son gentil amoureux.
L’on rit avec autant de plaisir des aventures de la craquante Joëlle aux cheveux rouges, qui s’y entend en histoires effrayantes pour petites pestes, que de la vie compliquée des contractuels de l’enfer et des employées de la Trépas. L’amour apporte sa note tendre, quand la mort pourrait faire un peu peur, et l’humour, « gothique-bon enfant »peint aux couleurs vert flashy et violet ne fera grincer aucune dent.