Waterloo : 18 juin 1815. Le dernier pari de Napoléon

ROBERTS Andrew

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Le 12 juin 1815, Napoléon part avec une armée de cent vingt-quatre mille hommes en direction de la frontière belge pour tenter de battre Wellington à la tête de cent douze mille soldats anglo-alliés dans les environs de Bruxelles, puis l’armée prussienne de Blücher de cent seize mille hommes. Au matin du 18 juin, Français et Anglais se font face près de Waterloo, sur le plateau de Mont-St-Jean. Toute la journée, Napoléon lance des attaques frontales massives qui se brisent sur les lignes anglaises après des combats acharnés et meurtriers. Au soir, avec l’arrivée des Prussiens de Blücher, les Français battent définitivement en retraite.

 

À partir de nombreuses sources britanniques, l’historien Andrew Roberts fait un compte rendu extrêmement vivant de cette bataille – qui fit plus de soixante-dix mille morts – grâce à un luxe de détails remarquable et en montrant aussi l’influence de facteurs non maîtrisables comme les intempéries, ou les limites des techniques de l’époque. Il réfute quelques idées reçues et analyse les nombreuses erreurs commises par Napoléon et ses généraux qui sont, pour lui, les véritables causes de ce désastre.